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Dégringolade dans les classements figaro/ l'étudiant.

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20/11/2014

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L'édito du président

Dégringolade dans les classements figaro/ l'étudiant.
 

Chers alumni,

Vous êtes nombreux anciens ou étudiants à nous avoir manifesté votre incompréhension sur cette chute brutale dans les classements figaro et l'Etudiant.

C’est une nouvelle alerte que le management de l'Inseec doit entendre.
Voilà un peu plus d'un an l'Adi avait déjà
 manifesté son inquiétude.

Lorsque nous avions obtenu le financement et la possibilité du rachat de l'école par les alumni en septembre 2013, nous étions convaincus qu'un contrepouvoir aux seuls objectifs financiers était indispensable. Nous exprimions sans détour que les réserves de  l’association Inseec serait mieux utilisées dans des investissements académiques que 
pour accompagner l’actionnaire financier dans la reprise de l’école. Nous avions des réserves sur le cadre de cette opération, mais on nous l’a vertement signifié, « cela ne vous regarde pas ».

L’absence d’écoute  n’est pas une valeur absolue du management. Quand les alumni s'expriment, ils sont ignorés. Quand le Figaro s'exprime, il n'est pas considéré. Où faudra-t-on en arriver pour retrouver le chemin de l’excellence que des enseignants, des dirigeants, des étudiants et des anciens défrichent avec originalité et constance depuis 40 ans.

Il est urgent qu'un véritable dialogue s'installe entre les différentes communautés et le management pour que soit reconnue l'originalité  et la valeur de notre école.
Après les récents classements, une véritable unité des communautés Inseec s'impose pour aller chercher les accréditations.

Amicalement à tous,

Jean- Claude Puerto, Président de l'ADI


Voilà quelques semaines, nous avons invité Catherine Lespine, à s'exprimer après une première année de reprise de l'INSEEC par Apax Partners.  

Le mot de Catherine Lespine, Directrice Générale du groupe INSEEC

Bien cher(e)s diplômé(e)s,
 
José Soubiran me confiait il y a quelques semaines, qu’en 1975, alors qu’il créait l’INSEEC à Bordeaux, il aurait certainement eu quelque difficulté à imaginer la réalité d’aujourd’hui. L’école INSEEC est aujourd’hui le programme historiqued’un grand groupe éponyme, premier groupe privé français d’enseignement supérieur à la fois par le nombre de ses étudiants : 15 000 étudiants (dont 3000 à l’INSEEC grande école) et par le chiffre d’affaires généré, près de 130 millions d’euros.

Cette croissance, essentiellement organique, a évidemment transformé la physionomie du groupe. Celui-ci rassemble une douzaine d’Ecoles ou de
 programmes allant du post bac au doctorat. Il est présent dans quatre villes en France : Paris, Bordeaux, Lyon et Chambéry, à Monaco et il se développe à l’international à travers ses campus de Londres, Chicago (à la prochaine rentrée San Francisco), une école à Genève et un centre de formation continue à Shanghaï. Il dispose d’une capacité d’investissement qui le situe au niveau des plus grands groupes français : HEC, ESSEC ou EDHEC.
 
 
Pour autant, cette aventure a été loin d’être linéaire. On se souvient des années quatre-vingt-dix et des difficultés traversées par le groupe qui y joua sa survie. Puis début 2003, de la cession du groupe à CEC, groupe de formation américain coté au NASDACQ. A cette époque, le groupe INSEEC, dont je reprenais la direction générale, réunissait déjà4 000 étudiants. Dix ans plus tard CEC, confronté à de sérieuses difficultés sur le marché nord- américain décidait de céder ses activités internationales.
 
La procédure de cession fit apparaître –non sans surprendre- l’intérêt que suscitait le groupe et pas moins d’une douzaine d’acquéreurs se manifestèrent. Les pouvoirs publics eux-mêmes, compte tenu de la taille du groupe, ne pouvaient rester indifférents ni à la personnalité du futur acquéreur ni à la nature du montage financier et du dispositif de gouvernance qui seraient mis en place. Certains candidats au rachat renoncèrent d’eux-mêmes, d’autres proposaient des montages qui ne pouvaient pas être mis en place en respectant le calendrier très strict imposé par le vendeur.C’est ainsi que l’association des anciens, par la voix de son président, a activement travaillé à la recherche d’une solution de reprise. Ceci a été très positif, tant pour démontrer tout l’attachement que les anciens de la Grande Ecole portaient au groupe INSEEC, que pour qu’ils soient très présents en cette période clé. Mais ce projet audacieuxreposait sur des conditions qui ne pouvaient que très difficilement être mises en œuvre et n’a pu respecter différentes contraintes, notamment de calendrier.
 
Apax Partners étant un fonds français, la cession de l’INSEEC s’est traduite, en quelque sorte par une « renationalisation » du groupe. Cet aspect était important à un double titre : il a beaucoup rassuré notre environnement institutionnel qui s’inquiète de la présence croissante d’opérateurs non nationaux dans l’enseignement supérieur français et, dans la gestion du groupe, il garantit que les différents interlocuteurs partageraient une culture commune. Ceci se démontre largement au quotidien.
APAX a également eu la sagesse ou l’intelligence, ou les deux à la fois, de promouvoir un montage financier et un mode de gouvernance de nature à apaiser toutes les craintes que peuvent susciter l’irruption d’un partenaire financier dans le monde de l’éducation. En effet, l’association INSEEC, gestionnaire de plusieurs programmes, dont la grande école, est devenue actionnaire direct à un niveau assez significatif de la société repreneuse. Par ailleurs, toutes décisions ayant une incidence sur les formations du groupe(cela peut concerner aussi bien le montant des droits de scolarité que la nature et la qualité des programmes)  doivent être soumises à un comité académique constitué de trois personnalités indépendantes et académiquement incontestables. Ce dispositif, novateur, a été qualifié d’exemplaire et propre à offrir une référence dans de futures opérations ou structurations dans le monde des Ecoles.
 
Un an après l’arrivée d’APAX Partners à nos côtés, quel premier bilan d’étape peut-on dresser ?
 
D’abord, c’est très important, une relation confiante s’est établie avec une équipe très professionnelle. Les représentants d’APAX se sont vite intéressés à notre secteur et sont devenus aujourd’hui des partenaires actifs dans la réflexion stratégique tout en apportant l’adossement financier nécessaire à sa mise en œuvre. La stratégie de développement du groupe pour les prochaines années, singulièrement à l’international, s’organise ainsi fortement autour de quelques axes qui lui permettront de capitaliser sur ses acquis et sur l’image positive de quelques grands secteurs de l’économie française : Publicité- communication- création notamment dans leurs dimensions digitales, Luxe, Hospitality, Vins et spiritueux, …
 
Enfin,cette poursuite du développement se fait harmonieusement dans le cadre des valeurs traditionnelles de notre groupe : valeurs éducatives, valeurs sociales, valeurs humaines.
L’exigence de l’excellence reste au cœur du projet éducatif : elle a été reconnue par l’accréditation nationale du programme de la grande école, de l’ECE, internationale, via l’AMBA accordé pour cinq au MBA de l’IUM. Le MBA luxe de l’université de Monaco vient d’être classé en troisième position derrière ceux de l’ESSEC et de laBocconi mais devant celui de Stern,la business school de NYU… Les processus AACSB pour la Grande Ecole et l’IUM sont maintenant en marche, sous la houlette de leurs directeurs, grands spécialistes de ces questions.
 
L’ouverture sociale reste plus que jamais à l’ordre du jour : L’INSEEC a atteint l’objectif de 30% d’élèves boursiers. L’apprentissage, qui est à la fois un dispositif pédagogique efficace et un mode de financement des études, y est plus développé qu’ailleurs. Le  fond de dotation INSEEC en voie de création, proposera des bourses aux étudiants, appuiera nos incubateurs, travaillera aux nouveaux modes de transmission du savoir…
Souhaitant vous revoir bientôt, à l’occasion d’un des évènements organisés autour des 40 ans du Groupe, je redisà chacun(e) d’entre vous mon profond attachement et mon indéfectible fidélité,
 
Catherine Lespine
Directrice Générale du Groupe INSEEC
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